"The Sympathizer" semble parfois chercher sa propre identité, à l’image de son héros, mais parvient notamment à peindre un tableau captivant et nuancé d’une période de l’histoire particulièrement délicate où le point de vue américain est trop souvent surreprésenté.
Grâce au casting, "Franklin", malgré quelques facilités scénaristiques, et un suspense relatif, s’avère une agréable série, divertissante et pleine de caractère.
D’abord déstabilisant, surtout après une scène d’ouverture déroutante en noir et blanc où le détective opère au Japon, le procédé se révèle très efficace pour mieux comprendre la psyché de John Sugar.
Le côté effervescent de ""Nell rebelle" est assez envoûtant et même si le scénario peut parfois dérouter, le divertissement prend le dessus. Il est donc facile de se laisser happer par cette nouvelle série piquante, drôle et non dénuée d’émotions.
L’esprit de la série originelle est respecté, avec son lot contractuel de zombies pas frais, de scènes gores et de coups de théâtre. Mais aussi une dimension quasi romantique, l’amour entre Rick et Michonne constituant un moteur narratif sous-jacent.
On est chez les gangsters, avec tous les ingrédients qu’on attend de cet univers et des références assumées aux classiques du genre, comme "Le Parrain" : gros calibres, bastons, affrontements entre dealers, courses-poursuites avec la police et go-fast.
François-Xavier Demaison incarne un flic hors pair, capable de résoudre les prises d’otage les plus épineuses sans la moindre violence. Un personnage minutieusement travaillé depuis le scénario jusqu’à la mise en scène.
L’intrigue démarre (trop) lentement et le cadre prend du temps avant d’être posé, mais on se laisse embarquer dans ce chassé-croisé rythmé de justiciers des temps modernes, d’où se dégage esthétique et poésie.
Cette mini-série permet de découvrir comment le comédien Cary Grant, renommé pour son élégance, était en fait déchiré de l’intérieur par une enfance épouvantable. Une fiction très réussie.
En six épisodes captivants et à l’écriture ciselée, cette fiction, très réaliste, imagine comment la peur et l’enfermement communautaire, exacerbés par les réseaux sociaux, peuvent, par une simple étincelle, conduire à l’embrasement.
L’écriture et la réalisation naviguent avec habileté entre plusieurs années pour délivrer un récit délicat plein de tendresse tout en explorant la cruauté folle que peut parfois avoir le destin.
Personnages secondaires hauts en couleur, aristos dégénérés, truands psychopathes ou retors, gitans déchaînés, relations hypertendues mais équivoques entre les deux héros, répliques qui tuent : Guy Ritchie nous fait la totale, et c’est un régal.
Netflix continue son entreprise de résurrection du cinéma et de la série de genre en France avec cette fiction ambitieuse qui n’a rien à envier à ses homologues anglo-saxons ou espagnols.
En mettant en scène des personnages qui vivent dans un pays en guerre tout en abordant des thématiques sociales et familiales, la série d’Eugen Tunik est une grande réussite.